C’est la rentrée des classes et certaines majorités en profitent, à quelques mois de nouvelles élections municipales, pour dresser un premier bilan de leur action politique.
A Fouesnant le maire Roger Le Goff refuse la végétalisation des cours des écoles communales. Il estime en effet que « c’est ingérable ». Trop d’entretien pour les agents. Dans le même discours fait le vendredi 29 août devant l’ensemble de la communauté éducative, il refuse d’augmenter la part du bio dans les cantines scolaires.
Lien vers l’article du Ouest France daté du 31/08/2025
Un discours de rentrée étonnant, anachronique même, après un été marqué par plusieurs vagues de chaleur exceptionnelles. Il traduit le manque de vision de la majorité sur les enjeux sociétaux de demain et démontre à celui qui en doutait encore que la transition écologique n’est pas sa priorité. Pourtant, dans le même temps, la communauté de communes du Pays Fouesnantais se targue de travailler sur un Atlas de la biodiversité. Allez comprendre…
Les arguments pratiques avancés par la majorité ne semblent être qu’un prétexte pour justifier l’inaction de sa politique éducative et urbaine.
Nous voulons rappeler ici que la végétalisation d’une cour d’école améliore la santé et le bien-être des enfants, enrichit les apprentissages, favorise la biodiversité et contribue à l’adaptation au changement climatique, tout en créant un espace plus agréable. En associant l’ensemble des communautés (élèves, parents, enseignants,…) à un tel projet, on sensibilise collectivement sur notre environnement, et on développe en conséquence un plus grand respect des lieux.
D’autres communes proches ont sauté le pas depuis plusieurs années et ont fait l’effort de lancer des projets de végétalisation de leurs cours. Les villes de Quimper ou Douarnenez par exemple y ont trouvé une occasion de faire travailler en collaboration les équipes éducatives, les services techniques municipaux, les élèves et leurs parents.
Lien vers végétalisation à Douarnenez
Lien vers article du Ouest France sur la végétalisation à Quimper à la rentrée 2024
Rien d’ingérable donc pour les communes qui s’en donnent la peine.
Peut-on envisager que les arguments qui ont amené au rejet de ces projets ne se résument pas à ceux qui sont avancés ?
il y a ce qu’on peut dire et le reste….. Où ai-je lu » égaux pour le pire, inégaux pour le meilleur »?
Dommage pour les enfants concernés. Leurs cours continueront à servir de parking de secours et le bio local restera la chance des familles qui peuvent l’acheter.